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La place des femmes dans la photographie

Pourriez vous nous donner en commentaire le nom d’une femme photographe belge antérieur à 1950?
(On vous parle de l’une d’entre elles à la fin de notre article.)

Comme vous le savez peut-être déjà, l’ Asbl Women We Share s’interroge sur: “La place des femmes dans la photographie” tant contemporaine que historique. Les plus anciennes ont évidemment joué un rôle important dans l’histoire de la photographie depuis ses débuts. Mais, comme dans de nombreux autres domaines, leur contribution a souvent été minimisée ou ignorée. Il n’y avait qu’à en discuter avec des écoles de photographie pour apprendre que dans le cours “d’histoire de la photographie” sont majoritairement cités des hommes.
Pourtant, les femmes photographes ont, tout comme leurs homologues masculins, exploré différents genres tels que la photographie de rue, d’art, documentaire, de portrait et de mode. Malheureusement, leur manque de représentation et de visibilité contribue, entre autres, à leur quasi-absence de reconnaissance dans le paysage visuel contemporain.
C’est en parcourant la publication “La photographie en Belgique. Mise au point sur un secteur”, qui fait émerger des éléments clefs et chiffrés que nous pouvons étayer notre impression, a savoir entre autre: “parmi les photographes (qui ont répondu à l’enquête soit: 637 photographes), on compte deux hommes pour une femme et ce tant du côté francophone que néerlandophone. Ce déséquilibre est plus prononcé encore que celui observé parmi les membres de SMART en général et dans la population active totale de Belgique. D’après une enquête menée fin 2011 par Studio vzw auprès des photographes indépendants, les femmes ne représenteraient qu’un quart de cette catégorie professionnelle” .
L’enquête poursuis par: “Cette surreprésentation masculine a de quoi surprendre parce que dans la plupart des formations artistiques, les femmes forment au moins la moitié, voire les deux-tiers de la population estudiantine…en Flandre, les femmes représentent les deux-tiers des diplômés de l’enseignement secondaire technique et des formations débouchant sur un bachelier professionnel ; en revanche, au niveau des bacheliers et des masters académiques, seul un tiers des diplômés se compose de femmes.”
 
Pour conclure par : “Les résultats de l’enquête portent à croire que les hommes seraient plus nombreux à exercer effectivement et durablement une activité professionnelle dans le secteur de la photo, tandis que les femmes décrocheraient plus rapidement. Cette hypothèse est confirmée par le rapport entre hommes et femmes par catégorie d’âge. …..le déséquilibre se creuse avec l’âge. À partir de la catégorie des 35-44 ans, les hommes constituent les deux tiers de la population totale.”
Le constat est donc simple, les femmes photographes disparaissent d’un secteur déjà périlleux et en constante mutation. Cela s’explique notamment par le manque d’opportunités et de promotion qui leur sont offertes, ainsi que par les défis liés à la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle en particulier en raison de la charge mentale comme la coordination des horaires de travail avec les responsabilités familiales et domestiques, et la gestion des tâches et des urgences familiales…
Des éléments peu pris en compte qui peuvent également affecter leur carrière, en limitant leurs opportunités d’avancement et de promotion, ou en les poussant à quitter la profession de manière temporaire ou permanente.
C’est aussi ça que nous faisons chez Women We Share en plus de mettre en avant des femmes photographes, d’amplifier leur voix, de les soutenir, de leur permettre de se rencontrer pour tisser un réseau, d’échanger sur leurs parcours, sur les difficultés ou réussites rencontrées…nous nous interrogeons sur les enjeux de leur place dans ce milieux que nous en parlons et que nous avons entre autre organisé notre première table ronde.
 
Pour fini voici pour palier un tout petit peu à ce manque de représentativité historique nous vous présentons:
 
Germaine Van Parys (1896-1983), photographe belge était connue pour ses portraits de personnalités célèbres, elle était en outre photographe de la maison royale de Belgique.
C’est au lendemain de la Première Guerre mondiale que le photojournalisme a connu un essor en Europe et les journaux ont commencé à faire appel aux services des photojournalistes dès les années 20.
En 1922, Germaine Van Parys a commencé à travailler pour le journal Le Soir en tant que photographe de presse, puis a rejoint La Meuse dix ans plus tard. Elle a rapidement acquis une réputation pour ses portraits de célébrités et est devenue photographe de la maison royale de Belgique. En 1952, elle a créé sa propre agence de photographie, ce qui a marqué le couronnement de son parcours professionnel.
Germaine Van Parys a été l’une des premières femmes à se faire un nom dans le domaine du photojournalisme en Belgique.

Article rédigé et photo prises par Etna Torres dans le cadre de son travail ne m’oubliez pas »

Nos expositions

Une semaine sur deux ?
Un projet sur la réalité des familles monoparentales
Een project over de realiteit van eenoudergezinnen
A project about single parent family
Ce projet est né du besoin de mettre en lumière la réalité, la diversité et les difficultés ou bonheur rencontrés par les familles monoparentales.
A trois photographes Myriam Andries, et Etna Torres et Nafi Yao, elles ont capturé l’image et le son de bribes de parcours sur la monoparentalité.
« Pour ce travail nous avons cherché le dénominateur commun dans l’équation nuancée de la monoparentalité pour répondre à la question: c’est quoi être parent solo ?
Nous nous sommes interrogées sur les limites des règles et des lois. « 
Une initiative de Women We Share Asbl en collaboration avec l’Échevinat Égalité des Chances et des Droits des Femmes de la commune de Saint-Gilles.

Nous souhaitons déjà remercier tous les parents et leurs enfants pour leur confiance, leur partage et leur participation dans ce projet.

Nos ateliers photo:
 
Samedi 27 mai 2023 de 10h à 17h, atelier ”Les bases de l’éclairage portraits en studio” Retouvez Cécile Quenum qui revient sur cet atelier avec l’une des participante Cathy.

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Nos news de la rentrée

Dans cette news nous mettrons à l’honneur notre club photo au féminin, nous vous parlerons des différentes réalisations, des quelques superbes rencontres autour de la photographie, des visites...

Un temps qui fil, chercher à le capturer

Cela fait un moment que nous n’arrivons pas à publier cette newsletter, pourtant présente dans nos documents depuis un certain temps. Le temps file et nous cherchons à le capturer, que ce soit à...

Vernissage, table ronde et conférence avec Marie Docher

L’Asbl Women We Share a le plaisir de vous convier lors de sa prochaine exposition : « Femmes photographes, regards sur le monde » qui aura lieu du 11 au 27 janvier 2024 à la Visual Gallery, Rue...